Sans moi
Je suis le fils du sourire défunt
De l'impeccable trempe
L'oasis court dans mes veines assoiffées
Et le temps ce buvard qui m'assèche
Fait luire à l'horizon les menus pas qui me précèdent
Les yeux bandés j'avance infiniment
Sans savoir la carte éparpillée du monde
Du fleuve s'élèvent les effluves qui m'orientent
Et l'avenir s'imagine seul
dans la caverne où l'esprit s'éprend de rien
Où presque
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